• Un test de VIH permet de déterminer la sérologie d’une personne.
• Il est recommandé de se faire dépister une fois (1) par an et tous les trois(3) mois si vous avez des comportements à risque (plusieurs partenaires sexuels).
• En cas de rapport sexuel douteux et/ou non protégé, il est conseillé de faire un test de dépistage six (6) semaines après le dit rapport.

Les centres de conseil et de dépistage volontaires, les centres de santé communautaire (CSCom) et les autres centres de santé offrent des services de prévention de qualité dans la plus grande confidentialité.

Un test de dépistage au VIH est anonyme, confidentiel et surtout volontaire. Il existe plusieurs tests rapides de dépistage VIH qui permettent de connaitre son statut sérologique en moins d’une heure de temps.

• Que faire si mon résultat est positif ?

Si le résultat est positif (séropositivité), l’individu bénéficie d’une prise en charge immédiate et à droit aux soins gratuits. Il est important de prendre rapidement contact avec un centre de prise en charge communautaire ou public.

• Que faire si mon résultat est négatif ?

Si le résultat du test de dépistage est négatif, il est recommandé d’utiliser des préservatifs (masculin ou féminin) lors de chaque rapport sexuel, de faire des tests de dépistage tous les trois (3) mois, en utilisant des matériels d’injection à usage unique (pour les utilisateurs de drogue injectable).

Il n’existe pas encore de vaccin ou de solution pour éliminer totalement le virus dans l’organisme mais il existe des traitements permettant de ralentir la multiplication du virus dans l’organisme et de garder un système immunitaire en bonne santé. Il s’agit des antirétroviraux (ARV).

C’est un médicament qui a pour objectif d’empêcher la progression du virus dans le système immunitaire.

La principale action des antirétroviraux est de produire un nombre élevé de Lymphocytes CD4 pour empêcher la progression du virus et rendre la charge virale indétectable.

C’est un traitement préventif pour les personnes qui ne sont pas infectées par le VIH afin de prévenir une potentielle infection par le virus.

De nos jours, un individu suivant son traitement peut avoir une charge virale indétectable, il ne peut pas transmettre à son ou ses partenaire(s) sexuels.

Non, les moustiques ne peuvent pas transmettre le VIH.

Le virus ne se transmet ni par la salive, ni les larmes ni la sueur. On peut vivre en parfaite harmonie avec une personne vivant avec la maladie. Il ne se transmet pas par l’alimentation.

Le Covid-19 est un virus qui attaque les poumons causant ainsi une maladie respiratoire mortelle tandis que le virus du VIH s’attaque au système immunitaire pour affaiblir le corps entier.

La tuberculose est une infection causée par une bactérie qui touche principalement les poumons mais aussi d’autres organes tels que les reins, les ganglions et les os.

C’est une maladie qui peut être prévenue et guérie.

Les personnes ayant un système immunitaire déficient ou affaibli par une autre maladie sont les plus susceptibles de développer la tuberculose en cas de contact avec une personne infectée et contagieuse. Il s’agit:

• Des enfants de moins de 05 ans,
• Des personnes âgées (plus de 60 ans),
• Des fumeurs, des consommateurs de drogue et autres stupéfiants,
• Des personnes en contact avec les malades (milieu hospitalier) et celles en milieu clos (détenus).

La plupart des personnes infectées ne présentent pas de symptômes apparents. Les symptômes communs aux différents types de tuberculose sont la fièvre, l’amaigrissement, la fatigue. D’autres symptômes apparaissent dépendants du type de tuberculose.

Par exemple, dans le cas de la tuberculose osseuse ou articulaire, il y a une inflammation et une limitation de la mobilité de l’articulation touchée.

Il existe trois (3) types de tuberculose :

• La tuberculose pulmonaire : C’est la forme la plus courante de tuberculose. Les bactéries détruisent les tissus pulmonaires en créant ainsi des cavités. La plèvre peut être aussi le siège de cette infection, on l’appelle tuberculose pleuropulmonaire.
• La tuberculose extra pulmonaire : Les bactéries attaquent d’autres parties du corps, comme les os (tuberculose osseuse ou articulaire), les reins (tuberculose urogénitale), les ganglions lymphatiques (tuberculose ganglionnaire), les méninges ou le système nerveux central (tuberculose cérébro-méningée), le péritoine (tuberculose péritonéale). Elle est souvent accompagnée d’une tuberculose pulmonaire.
• La tuberculose disséminée ou miliaire : Comme son nom l’indique, elle ressemble à des graines de millet disséminées dans les poumons. Les bactéries se répandent par le système sanguin et attaquent l’ensemble de l’organisme. Il s'agit donc d'une tuberculose pulmonaire et extra pulmonaire.

La tuberculose se transmet lorsqu’une personne contaminée tousse, éternue ou crache en propulsant des gouttelettes de salive dans l’air.

Une personne ne présentant pas de symptômes ne peut transmettre la maladie.

Une personne sous traitement antituberculeux n’est plus contagieuse après trois (3) semaines de traitement.
Il faut généralement un contact répété ou prolongé avec une personne contagieuse pour contracter l’infection.

Un des moyens de prévention contre la tuberculose est la vaccination (BCG). L’efficacité de ce vaccin n’est pas absolue, le taux de protection contre la tuberculose pulmonaire est de 50%, contre les autres formes elle est de 80% (OMS).

Pour éviter de contracter la tuberculose, il est important d’avoir une bonne hygiène de vie : manger sainement, faire de l’exercice, laver fréquemment ses mains, prendre un traitement préventif surtout lorsqu’on est en contact avec des personnes atteintes de la maladie.

Un traitement à base d’antibiotiques est utilisé contre la tuberculose pendant au moins six (6) mois.

Durant cette période, la prise du traitement est importante car elle permet à la fois la guérison du malade mais aussi la limitation la période de contagiosité.

Le traitement peut être plus long dans certains cas de tuberculose.

La tuberculose est une maladie qui découverte à temps peut être traitée et soignée.

Tout individu qui est atteint de tuberculose pulmonaire doit bénéficier d’un test de dépistage du VIH et inversement avec son consentement.

Il faut se faire dépister de la tuberculose lorsque :

• On présente les symptômes de la maladie ;
• On a été en contact avec une personne malade (peu importe la durée) ;
• On est immunodéprimé (VIH, radiothérapie, chimiothérapie, corticothérapie de longue durée, etc.).

Au Mali, le test de dépistage de la tuberculose est disponible dans les centres de santé de référence (CSREF), les laboratoires, etc.

Les moyens de dépistage de la tuberculose : l’examen de crachat (BAAR), le GenExpert, le test cutanéà la tuberculine.

Il existe des moyens de diagnostic complémentaires tels que la radiographie et le scanner.

• Si le test est positif, l’individu est immédiatement pris en charge et hospitalisé dans certains cas graves (selon l’avis du médecin ou prestataire).
• Si le test est négatif, le médecin ou le prestataire peut proposer un traitement préventif.

La tuberculose est l’une des infections étroitement liée au VIH. Elle est la première cause de mortalité chez les malades du VIH/SIDA (OMS).

Il est recommandé aux malades de la tuberculose de faire un test de dépistage du VIH/SIDA et vice versa.

Les personnes atteintes de tuberculose peuvent développer rapidement des complications (détresse respiratoire) en cas d’infection de la Covid-19.