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Atelier de plaidoyer auprès des décideurs politiques et administratifs sur les questions d’utilisations de drogues et le VIH

  1. Contexte et justification

Selon les données conjointes 2014 de l’Office des Nations Unies contre la Drogue

et le Crime (ONUDC), de l’ONUSIDA, de la Banque Mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) près de 11,8 millions de personnes dans le monde s’injectent de la drogue. Depuis la fin des années 90, l’Afrique est devenue une zone de transit de l’héroïne et de la cocaïne à destination de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

Cette position géostratégique a accru le trafic et la consommation des drogues dans 27 pays d’Afrique dont 17 en Afrique de l’Ouest dans lesquels la consommation de cocaïne et d’héroïne est documentée.

Depuis plusieurs années, l’ONUDC alerte sur le poids croissant du narcotrafic en Afrique et sur ses graves conséquences sociales, politiques et sanitaires. L’ONUSIDA estime la séroprévalence du VIH chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI) (36 000-651 000) en Afrique à 12,4% et spécifiquement à : 9,4% au Sénégal ; 5,2% en Côte d’Ivoire ; 4,7% au Bénin ; 3,4% au Nigéria ; 0,69% au Ghana.

Le Mali en 2013, à travers son cadre stratégique national de lutte contre le VIH (CSNL 2013-2017) a retenu les UDI comme une des populations clés du VIH auprès desquelles il faut des interventions spécifiques. L’étude « Mode of Transmission (MOT) » réalisée par ARCAD-SIDA en 2015 estime à 9265 le nombre d’usagers de drogues soit environ 4,9% de la population générale du pays. A la même année, l’étude RDS de ARCAD-SIDA a montré une séroprévalence du VIH de 5,1% associée à d’autres pathologies comme les hépatites B et C. En 2017, l’estimation de la taille et cartographie des UDI en relation avec l’infection par le VIH réalisé par Plan International Mali a enrôlé 2 401 UDI, répartis comme suit : 24,3% (584) dans le district de Bamako ; 22,0% (528) dans la région de Sikasso ; 18,8% (452) dans la région de Kayes ; 14,9% (357) dans la région de Koulikoro ; 10,4% (249) dans la région de Mopti ; et, 9,6% (231) dans la région de Ségou.

Malgré cette réalitéépidémiologique, le déni et les politiques de type répressif (criminalisation) qui règnent autour de la pratique rendent l’usage de la drogue clandestin et empêchent de mettre en œuvre des programmes efficaces de lutte contre le VIH auprès de ces cibles.

Ainsi, ARCAD-SIDA à travers Plan International Mali sous le financement du Fonds Mondial, a organisé un premier atelier de plaidoyer sur la réduction des risques auprès des UDI à l’intention des ministères de la santé, de la justice, de la sécurité et de la protection civile et de la solidarité et de sur la problématique de la drogue et le VIH. Cet atelier sera organisé en prélude de cette dernière pour le suivi des recommandations.

  1. Objectifs
  • Objectif général :

Mettre en place une politique nationale de réduction des risques chez les usagers de drogues injectables.

  • Objectifs spécifiques :
    • Partager les résultats des études menées sur les UDI à Bamako et dans les régions ;
    • Présenter le projet de ARCAD-SIDA et les résultats obtenus ;
    • Partager les recommandations et leur niveau d’exécution ;
    • Discuter des propositions pour mettre en place un programme efficace de RdR.
  1. Méthodologie :

L’atelier d’une matinée se déroulera comme suit :

  • Présentation power point,
  • Projection de deux vidéos sur la situation de l’usage de drogue en Afrique de l’Ouest et sur le contexte de RdR au Mali
  • Echanges et discussions autour de la problématique de l’usage de la drogue,
  • Propositions d’ARCAD-SIDA à l’intention des participants pour une riposte efficace et durable.
  1. Public cible : 30 personnes du Ministère de la Justice, du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales, du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile et du Ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, et autres partenaires techniques

Date et lieu :

Le 20 décembre 2019 au Ministère de la Santé et des Affaires Sociales.


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