Comme partout en Afrique de l’Ouest et du Centre, la lutte contre le Sida au Mali est coordonnée par un Conseil National présidé soit par le Président de la République, Haut Conseil dans ce cas, soit par le Premier Ministre.

La riposte au VIH est donc organisée de façon verticale avec une instance de promotion de la politique nationale de lutte contre le sida, de suivi des programmes et de plaidoyer pour la mobilisation de ressources.

La Cellule sectorielle de lutte contre le sida du ministère de la Santé est quant à elle la première structure technique des interventions VIH au Mali. Réunissant le secteur public, la société civile et le secteur privé, le Haut Conseil National de lutte contre le Sida (HCNLS) dispose d’un secrétariat exécutif chargé du développement, de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale de lutte contre le VIH/Sida.

La lutte contre la tuberculose est quant à elle régie par la Cellule Sectorielle de lutte contre le Sida, la Tuberculose et les Hépatites (CSLS-TBH). La lutte contre les deux maladies est intégrée au sein d’un même Plan quinquennal (2021-2025) avec la lutte contre les hépatites.

Le HCNLS et La CSLS-TBH du Ministère en charge de la santé sont donc les principaux interlocuteurs de la société civile au Mali composée d’organisations à base communautaire et d’associations de personnes vivant avec le VIH et souffrant ou ayant souffert de la tuberculose.

Ces deux structures appuient également l’Instance de Coordination des subventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose qui finance près de 85 % des ressources de la lutte contre le Sida et la Tuberculose au Mali.

• De se réunir annuellement sous la présidence du Chef de l’État, comme prévu dans ses statuts, afin d’assurer un leadership de haut niveau dans la riposte au VIH au Mali.
• De mener un plaidoyer pour la mobilisation de financements domestiques en adéquation avec les objectifs nationaux de lutte contre le Sida.

De veiller à la pleine participation des communautés dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de toutes les normes et protocoles de prévention et de prise en charge du VIH, de la tuberculose et des hépatites virales au Mali.

• De Veiller à ce que les récipiendaires principaux des subventions au Mali soient des acteurs locaux;
• De veiller à ce que l’État malien assume sa contrepartie financière aux subventions garantissant ainsi la pérennité des programmes;
• De veiller à la pleine implication des acteurs communautaires dans les interventions VIH, tuberculose et paludisme pour une plus grande pertinence des programmes et un transfert du savoir-faire communautaire vers le système de santé classique.